jeudi, novembre 02, 2006

Le directeur de la police de Seine et Marne relâche des casseurs présumés.


Les syndicats de police sont en colère, le ministre de l'intérieur même a demandé un rapport sur l'affaire. Vendredi soir, une soixantaine de jeunes armés de battes de base-ball, de gaz lacrimogènes "descendent" dans les rues de Savigny-le-Temple pour affronter une bande "rivale".

Sur leur passage, des dégradations importantes sont commises, notamment sur les voitures. Rapidement entourés par des policiers, ils sont embarqués, mais ne possèdent pas d'armes, sûrement abandonnés "à une quarantaine de mètres" selon la police.

C'est ce qui a motivé la décision du directeur de la police de Seine et Marne de les relacher. Il avance qu"il n'allait "pas mettre en garde à vue une soixante individus" et "défaire son dispositif de sécurité au début d'un week-end chaud". Avant de dire plus tard qu'"une enquête préliminaire était ouverte et qu'on saurait chercher les auteurs et les déférer à la justice".

Quant aux syndicats de police, ils ont demandé à l'Inspection générale de la Police Nationale d'ouvrir une enquête. Pour
Patrice Ribeiro, de Synergie , second syndicat d'officiers de police, c'est un scandale pour "pour les victimes et les collègues qui sont intervenus"

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