vendredi, février 06, 2009

Le protectionnisme fait peur.

Depuis le début de la crise, beaucoup s'inquiète des protections qui pourraient être mis en place par les Etats.

Dans une situation actuelle, on aurait tendance à chercher à se protéger, à protéger nos intérêts en instaurant des taxes sur les produits étrangers ( comme le fait la Chine) ou en incitant à consommer citoyen ( comme en Espagne).

Les réactions sont vivaces et nombreuses, lcomme celle du premier ministre Tchèque, en réaction aux propos de Sarkozy lors son intervention télévisée d'hier soir. Le premier ministre tchèque a réagi : «Les tentatives d'utiliser la crise financière pour introduire des formes de protectionnisme risquent de ralentir et de mettre en péril la relance de l'économie européenne et la confiance des consommateurs et des investisseurs» . . . la République Tchèque qui serait bien sûr touchée par des mesures protectionnistes de la part des pays d'Europe de l'Ouest.

Mais le premier ministre tchèque ne fait qu'indirectement protégé son pays...

Les inquiétudes les plus fortes viennent de la part des institutions internationales. Notre chère commissaire européenne en charge de la concurrence, Nicolas Kroes, met en garde contre le "risque de retour au protectionnisme" Oh grand risque messire ! ! Bruxelles paraît très remonté contre le protectionnisme.

Alors que de l'autre côté de l'Atlantique, chez nos amis américains, le Sénat vient de modifier un décret appelé "Buy americain" - Achetez américain. Ce décret prohibe tout simplement l'achat de matière première étrangère, qui peuvent être produite aux Etats-Unis, dans le cadre de projets financés par le fond de relance. En clair, les ultralibéraux européens font mieux que les américains, ultalibéraux par excellence.

En résumé, pourquoi le protectionnisme fait peur ?

Nos échanges et nos processus de production sont aujourd'hui très bien ancré à travers le monde. Rare sont les produits à être fabriqués entièrement dans un seul et même pays et y être vendu. Les communications et les transports font qu'il est plus rentables de produire les différents composants dans des pays différents. Donc instaurer un protectionnisme ferait bondir le prix des matières première pour les entreprises, et donc le prix des biens et surtout entraverait par là les échanges mondiaux.

"Un mal nécessaire" selon Christine Lagarde. Ce, avec quoi, je suis d'accord.

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