dimanche, janvier 25, 2009


Que se passe t-il en Italie ... ou plutôt que se prépare t-il ?

Berlusconi a annoncé qu'il souhaitait "décupler le nombre de soldats" patrouillant dans les villes de la péninsule. Lors de son retour, en Mai 2008 comme premier ministre, il a mis en avant le rôle que devait jouer l'armée dans la lutte contre la délinquance, la véritable "armée du mal" plutôt que de patrouiller dans "le désert des tartares".

C'est alors que 3000 soldats avaient été déployés, et notamment avec mission de lutter contre l'immigration clandestine. Nous pouvons peut-être nous inquiété de l'utilisation de l'armée comme milice idéologique. Cet été, la délinquance avait soi-disant été combattu..."SOI-DISANT" ... à tel point que cette expérience se poursuit. C'est ce qu'il faut comprendre à travers la nouvelle décision du "Caveliere " de multiplier par 10 le contingent mobilisé et ainsi porter à 30000 le nombre de soldats patrouillant dans les rues.

Cela a de quoi inquiéter. L'opposition parle d'un "Etat de siège". Berlusconi est connu pour ses positions ultra libérales mais aussi pour sa soif de pouvoir. Il n'est pas exclu que l'Italie ira au delà des 30 000 soldats. Nous pouvons, et ce n'est pas exagéré, soupçonné Sylvio Berlusconi de chercher à utiliser l'armée italienne comme une police privée, à son service.

L'armée est l'un des outils de souveraineté les plus fondamentaux (que malheureusement beaucoup ignore), elle peut servir sur son propre territoire dans le cadre de sécurisation en période extrême (émeute des banlieues 2005, ce qui n'a pas été fait) ou dans des opérations ponctuelles. Mais en aucun cas, elle doit servir de police en période paix, ce serait la rabaisser dans ses compétences et fonction, mais également lui donner un pouvoir trop dangereux.

counter