mardi, mai 01, 2007

Ce qu'est le communisme . . .


19 décembre 1946, le Viêt-minh frappe une nouvelle fois : l’insurrection éclate à Hanoi. De nouveau " le comité d’assassinat d’assaut " défilant dans les rues tonkinoises, se charge du massacre de français, laissant derrière lui des dizaines de cadavres souvent mutilés face aux autorités prises de cours. Puis les forces coloniales se ressaisissent, la révolte est maîtrisée. Ainsi commence la triste célèbre guerre d’Indochine.

Quelques mois plus tard le 22 mars 1947, à l’orgueilleuse métropole, François Billoux, ministre communiste de la défense nationale, refuse de s’associer à l’hommage au Corps Expéditionnaire Français d’Extrême Orient (CEFEO, basé en Indochine) pendant que Thorez décide de quitter l’hémicycle. Tous les ministres communistes sont finalement renvoyés du gouvernement, peu de temps après, le 5 mai 1947. Désormais la guerre d’Indochine ne s’appellera plus que " la sale guerre " pour les communistes français...

L’histoire s’enchaîne, tous les arguments de la propagande marxiste, éprouvés, sont " ressortis des cartons " en vue du conditionnement de l’opinion publique : pacifisme, droit des peuples, droits de l’homme, anticolonialisme, antimilitarisme etc...
Les membres du PCF multiplient les sabotages dans les usines d'armement ainsi que les actions de soutien au Viêt-minh: bientôt des grèves insurrectionnelles éclatent partout en France pour faire tomber la IVe République et faire triompher " la révolution prolétarienne ".On comptera plus de
2 900000 grévistes pour la seule année 1947. Emeutes, affrontements parfois sanglants, se succèdent, notamment à Marseille entre communistes et militaires en partance pour l’Indochine, nécessitant l’intervention permanente des forces de l’ordre ou des embarquements discrets pendant la nuit !
Cette violence atteint son point culminant dans la nuit du 2 au 3 décembre 1947 : à la suite du sabotage d'une voie ferrée par un commando de la cellule communiste d’Arras, l'express Paris-Lille déraille, faisant 16 morts et 30 blessés...

En janvier 1950 le Pasteur un transporteur de troupes en partance pour l’Indochine est immobilisé pendant plusieurs jours par une grève de marins CGT. L’énervement gagne le bord : l’équipage se livre à la contrebande d’armes et de médicaments pour le Viêt-minh et le quartier maître Henri Martin de la Marine Nationale est condamné à cinq ans de réclusion pour avoir saboté les commandes de direction du navire. Le PCF fera de lui un héros...

Dans les arsenaux le matériel militaire est aussi mis hors d’usage, certains de ces sabotages causeront la mort de plusieurs utilisateurs comme l’adjudant Parsiani, du bataillon de choc. A Grenoble une pièce d’artillerie est jetée à bas du train.

Des communistes français enthousiasmés se rallient à Ho Chi Minh pour faire la guerre... à leurs compatriotes du corps expéditionnaire français !


Pendant ce temps à l’Assemblée Nationale les députés communistes exigent que " la collecte publique de sang " ne soit jamais destinée aux blessés d’Indochine " qui peuvent crever ".A Noël un député suggère à l’Assemblée Nationale qu’un colis de Noël soit envoyé aux combattants d’extrême orient. Une député du PCF s’exclame : "le seul cadeau qu’ils méritent c’est douze balles dans la peau !

Dans l’armée la propagande est intense certains cadres, anciens FTP, soutiennent le Viêt-minh et reçoivent des instructions précises du PCF : rapports réguliers, aide au Viêt-minh, organisation d’évasion de prisonniers vietnamiens ou encore désertion. Mais ils n’ont pas d’influence sur les membres du corps expéditionnaire.


Ceux ci englués dans le conflit apprennent que des responsables du PCF circulent sans discrétion dans les zones occupés par le Viêt-minh : la guerre prend un parfum amer, la prise de conscience est rapide et brutale, désormais l’ennemi n’est plus le Viêt-minh mais le communisme...

Cette menace permanente est entretenue par l’activisme de communistes civils français locaux. Ainsi un de ces groupes provietnamien " le Groupe Culturel marxiste " fonctionne depuis 1945 à Saigon au cœur de la province cochinchinoise, et cela jusqu’en 1950. Il entretient alors d’étroits rapports avec le Viêt-minh : sur toute la surface du globe l’ennemi est toujours à l’intérieur...

Les rouges progressent soutenus par les communistes chinois. Rapidement les méthodes Viêt-minh sont étendues aux camps de prisonniers qui deviennent de véritables camps de la mort lente. Ainsi le sergent Sobanski prisonnier dans le sinistre camp 113 est soumis aux tortures du " canbô " Boudarel, sinistre communiste français (chapitre 5). Dans le même temps, en France, les familles de ces prisonniers sont soumises au chantage : " pour avoir des nouvelles de votre fils, adhérez au parti et signez la pétition contre la sale guerre ! ".

Quant aux blessés rapatriés, souvent débarqués de nuit à Marseille ; ils sont acheminés secrètement en région parisienne où ils arrivent au petit matin à la gare de l’Est. Mais cette discrétion ne les épargnent pas des manifestations hostiles des cheminots CGT. Les blessés sont injuriés, secoués sur leurs brancards. Le transport se fait péniblement en se frayant un chemin vers les ambulances aux milieux des vociférations et des crachats des porteurs de drapeau rouge...
L’étau " vietkong " se resserre, le 7 mai 1954 Diên Biên Phu tombe, la guerre est perdue. Les accords de Genève signés en 1954, marque la fin d’une guerre pour la France mais une trêve pour les vietnamiens, la guerre du Vietnam va bientôt commencer. La France voit alors le retour des prisonniers de guerre survivants des camps de la mort (20000 sur 90000 prisonniers), êtres pour la plupart squelettiques, témoins silencieux de l’horreur...
ci contre prisonnier français de retour de camp viehtmin vietminh4.jpg (4925 octets)

Les français évacuent le Tonkin : les combattants à leur retour, racontent avec déchirement la fin de cette horrible guerre : liquidation des populations fidèles, exécution des partisans de la France ou noyade de populations catholiques tentant de rejoindre le sud vietnam...Désespoirs peu entendus par l’opinion publique à cette époque.

Le 14 septembre 1956 les derniers éléments du corps expéditionnaire quittent Saigon laissant la population vietnamienne à son triste sort. Un pauvre chef de village, au visage triste et angoissé face à l’avenir, confia à un officier français : " monsieur lieutenant, les français ont des prisons, les viets n’en ont pas... " en passant le tranchant de sa main sur sa gorge.

Cette guerre pourrie de l’intérieur par l’activisme et la traîtrise des communistes français, a définitivement écarté l’armée française de tout contact avec les communistes. Elle a grâce au PCF, appris à haïr le communisme...

Ainsi ce termine cet épisode tragique et le plus marquant de ce redoutable ennemi de l’intérieur.

http://www.conscience-politique.org/histoire_politique/lasaleguerre.htm)

Il est bon de savoir que Ségolène Royal veut faire entrer des communistes au sein de son gouvernement en cas de son election.

Sachez que le communisme, c'est l'idéologie avant la Nation et ... l'humanité.

Pour ce second tour vous avez le choix entre un personnage à la personnalité douteuse (atlantiste, européiste, mondialiste) et qui n'appliquera pas son programme ou un programme irrationnel et un danger au pouvoir.

Un livre traitant de l'attitudes des communistes durant la guerre d'Indochine existe:
LES COMMUNISTES FRANÇAIS ET LA GUERRE D'INDOCHINE de

3 Comments:

At mercredi, novembre 12, 2008 7:32:00 AM, Anonymous Anonyme said...

Keep up the good work.

 
At mardi, mars 17, 2009 8:58:00 PM, Anonymous Anonyme said...

Boudarel est un nazi! Mort il est en enfer ce chien rouge...

 
At jeudi, octobre 21, 2010 2:59:00 PM, Anonymous Anonyme said...

--Voilà la raison pour laquelle depuis je déteste le syndicat CGT .
-Beaucoup ne connaissent pas les méfaits de ce syndicat .

 

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