jeudi, juin 28, 2007

LE SUPRANATIONALISME

Notion qui, aujourd'hui, apparaît comme inévitable lors des débats sur la construction européenne. Mais ce n'est pas un concept exclusive ne vivant que de nos jours. De tout temps, le supranationalisme fut d'actualité. Elle se présenta sous différentes formes. Il y eut la plus courante, les invasions, qui consistaient en un premier temps à imposer ses lois et sa culture sur d'autres, à imposer sa suprématie sur les vaincus. Dans tout les cas il s'est agit de rattacher une province à une autre sous la tutelle d'une capitale. C'est ce que fit Caesar, Napoléon ou ce que tendit de faire Hitler ou encore il y a près 3000 ans les hittites. Mais c'est ce qui se produisit aux Etats-Unis.

Le supranationalisme s'oppose tout simplement au nationalisme. Le supranationalisme correspond à la supériorité de pouvoirs sur ceux d'un Nation. Le nationalisme, c'est donc le souci d'une souveraineté absolue des Etats et Nations.

Vous l'avez donc compris, le supranationalisme amène donc à imposer des décisions à des Etats et consécutivement aux peuples qu'ils représentent. Des décisions souvent prises en dehors du cadre populaire et démocratique, des décisions et lois que les peuples n'ont pas souhaité. Mais que certains ont jugé idéologiquement nécessaires.

Il faut ici comprendre que le supranationalisme, c'est:

La perte de pouvoirs représentatifs. C'est à dire que les États perdent leurs compétences dans certains domaines. Ce qui a pour conséquence de ne pouvoir agir en toute liberté dans les domaines concernés. Ce fut le cas par exemple de l'impossibilité faite au gouvernement français de baisser la TVA sur les restaurants pourtant utile à la création d'emplois dans ce secteur.
L'imposition d'une décision et de lois votées par les autres et non par nous. Dès lors, quel est l'interêt d'élire un président de la République et une Assemblée Nationale s'ils ne peuvent représenter le peuple et décider de ce qu'il faut faire pour son bien-être
Enfin, lorsque comme dans un système à l'européenne où les pays les plus puissants et les plus peuplés ont les pleins pouvoirs. Au final, il décide pour ceux qui n'ont pas assez de pouvoirs pour se faire entendre.

Toutes ces conséquences caractéristiques d'une « supranationalisation » des institutions et pouvoirs sont les causes de la dégradations des conditions de vie en Europe. En effet, ce que je viens de décrire correspond au modèle de l'Union Européenne.

La vie de tous les jours montre à quel point il est dangereux pour des pays de perdre leur pouvoir et de ne pas être assez puissant pour se faire entendre. En France comme en Grande-Bretagne ou en Belgique, cela se traduit sur le terrain par les délocalisations quotidiennes fautes de pouvoir nous protéger (barrières abolies par ******). Les difficultés que doivent surmonter nos agriculteurs, vignerons, horticulteurs trouvent source dans le concept si adoré et adulé des hauts fonctionnaires européens: l'ultralibéralisme et la CPP, comprenez par là Concurrence pure et parfaite qui mène également au démantèlement de nos services publics (disparition des services postes, scandales de la privatisation des autoroutes). La CCP mène aussi à la privatisation d'industries vitales et dont le service universel est une dette 'inviolable et sacrée ' qu'il faut respecter. Le premier exemple qui vient à l'esprit est celui d'EDF. Privatiser EDF se traduira par des Black Out comme ce fut le cas en Californie et par l'inaccès de personnes à ce bien qu'est l'électricité. Les américains mêmes nous préviennent de ne pas privatiser ce service du fait de leur expérience dans le domaine.

Tout ceci n'est que le côté social et économique des dangers su supranationalisme. Voilà pourquoi il faut mettre fin à cette Europe, et se tourner vers une Europe des patries, des peuples et des coopérations. Une Europe qui promouvra les terroirs de ses pays membres, qui protégera les emplois. Qui n'imposera pas aux peuples qui ne le souhaitent pas des lois destructrices . . .

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