mercredi, juillet 30, 2008


Le gouvernement va taxer les complémentaires santés.


Pour faire face aux dépenses de soins en France et évidemment lutter contre le déficit de la sécurité sociale, le gouvernement a trouvé une nouvelle source de revenu:
Taxer les complémentaires santés.


Entre 2001 et 2007, le chiffre d'affaire des mutuelles de santé ont grimpé de 55%. En effet, l'excédent serait estimé entre 3 et 4 milliards d'euros. Argument du gouvernement pour mettre en place cette nouvelle mesure.


Comment l'explique les professionnels?


Les hausses des prix sont expliquées par la mise aux "normes européennes des fonds propres" Solvabilité 2. " La mise en place de Solvabilité 2 réclame la constitution de grosses réserves. Les cotisations ont suivi ce mouvement ", explique Emmanuel de Beauchesne, associé chez Kadris


Ce qui est craint?


Que les professionnels ne répercutent l'augmentation sur les cotisations. Ce qu'ils réfutent...pour l'instant.

SOURCE: Les echos

samedi, juillet 26, 2008


L'ancienne magistrate Eva Joly dénonce vendredi 25 juillet les conditions dans lesquelles Bernard Tapie a obtenu une indemnisation record de 285 millions d'euros de l'Etat et estime qu'elle résulte d'une instruction de Nicolas Sarkozy. "On voit dans cette histoire un président de la République qui donne des instructions dans l'intérêt non pas de l'Etat, mais dans celui de ses alliés politiques ou de ses amis", dit-elle dans un entretien au site internet Mediapart.
Pour Eva Joly, qui a notamment instruit dans les années 90 l'affaire Elf, ainsi que plusieurs dossiers liés à Bernard Tapie, dont les conditions de vente d'Adidas, le recours à cette procédure arbitrale "est extravagant et exceptionnel". "Il n'y a pas de précédent en France", ajoute-t-elle. L'ancienne magistrate, qui a quitté la magistrature en 2002 pour devenir conseillère du gouvernement norvégien, juge sans précédent le choix du gouvernement dans l'affaire. Alors que la Cour de cassation avait annulé en 2006 un arrêt accordant 135 millions d'euros à Bernard Tapie, et ordonné un nouvel examen du dossier, l'Etat a décidé en octobre 2007, par le biais d'instruction écrites de la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, de recourir à un arbitrage privé. "Le fait d'avoir recours à la justice privée non transparente est tout à fait extravagant quand les deniers publics sont en jeu", souligne Eva Joly. "On ne voit pas quelqu'un qui a gagné en cassation abandonner cet avantage et avoir recours à une procédure non transparente", dit-elle.

François Bayrou est revenu à la charge sur l'affaire dans une tribune au Monde de samedi. A ses yeux, "par le fait du prince, parce qu'il s'agit de soutiens ou de complices dans un certain nombre d'opérations politiques, passées, présentes ou à venir, l'Etat protège et enrichit ceux qui se moquent de sa loi." "L'affaire Tapie donne la mesure de l'abaissement de l'Etat", insiste-t-il. L'indemnisation de 285 millions d'euros pour l'ex-groupe Bernard Tapie répare les manœuvres jugées déloyales du Crédit lyonnais lors de la vente de ses parts d'Adidas en 1993. On sait aujourd'hui que la banque, par un montage off-shore, s'est vendue à elle-même ces parts pour 318 millions d'euros, avant de les céder en 1994 à l'homme d'affaire Robert-Louis Dreyfus pour 708 millions d'euros. François Bayrou conteste que Bernard Tapie ait été perdant dans la vente et rappelle que l'homme d'affaires avait acheté le groupe en 1990 avec un prêt à court terme du Crédit lyonnais de 1,6 milliard de francs, soit environ 243 millions d'euros.

Le ministère de l'Economie annoncera lundi prochain s'il dépose un recours contre la décision du tribunal arbitral. C'est peu probable, a dit Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde, jeudi. "Le principe d'un arbitrage est que les parties renoncent à faire appel, sinon on ne fait pas d'arbitrage. (...) Ca parait difficilement envisageable mais il est de notre devoir d'examiner la chose", a-t-il dit. Une autre réunion jeudi de la même instance arbitrale, où devaient être calculés les intérêts sur l'indemnisation de Bernard Tapie, susceptibles de porter son gain à 400 millions d'euros, n'a pas davantage abouti à une décision. Le sujet sera traité en septembre. Après déduction du passif de son ancien groupe, Bernard tapie conserverait une somme comprise, suivant les estimations, entre 20 et 80 millions d'euros.


Eva Joly, ancienne magistrate fut l'une des première à dénoncer la corruption en France et à décrire la France comme l'un des pays les plus corrompus d'Europe.
Ses ouvrages: Ici

Source: Antisarkomania


Pour 17 500 € investis, 15 millions de récupérés.

Imaginez à la bourse une rentabilité de 85614,285714285714285714285714286 % (exactement).

Inimaginable....seule l'inflation au Zimbabwe a pu battre, mais là il n'y a pas eu tellement de plus-value (même aucun d'ailleurs).

Seul un homme y est arrivé: BOUYGUES. En effet, propriétaire de TF1, il a comme, comme France Télévision, investi au départ dans la chaîne d'information Internationale France 24. Dotée d'un budget de 87 millions d'Euros par an, entièrement payé par l'Etat,cette chaîne benéficia à son lancement de l'investissement de TF1 : 17 500 €. La chaîne bien lancée, fonctionnelle, en pleine forme, Bouygues est venu réclamer sa part, quoi de plus normal.

Et en tant qu'homme d'affaire, il ne demande, suite à une estimation de ses experts, pas moins de 15 millions d'euros (valeur de ses parts).

Belle affaire ! ! ! ! !

Investissons sur Sarko, valeur sûre, par les temps qui courent .

vendredi, juillet 25, 2008


Le redéploiement militaire ....mais que dire

A l'heure où l'armée a plus que besoin d'une augmentation de son budget et d'une armée indépendante, notre gouvernement a présenté un plan de ce qu'ils appellent "redéploiement". M.Fillon a parlé de bouleversement.

Les armées françaises sont réputées comme l'une des plus puissantes et l'une des mieux formées au monde, ne possède t-on pas d'ailleurs le commando marine le plus performant au monde: le commando de la Légion Etrangère. Mais à quoi tient-on cette réputation? aux victoires? aux empereurs et rois? aux généraux? aux réorganisations politiques?

De Iéna à Verdun, de Charlemagne (Franc) à Napoléon, de Masséna à De Gaulle en passant par Bigeard, la France a su se bâtir une réputation et à faire rayonner sa culture et SON INDEPENDANCE dans le monde. Des dragons aux parachutistes, des bataillons de choc aux Commandos Jaubert, quelquefut les théâtres d'opérations, que ce fussentt des défaites ou des victoires, les soldats français se sont battus avec courage et honneurs, même lorsque les politiques les ont lâchés (exemple Guerre d'Indochine).

Justement ces politiques, quoi de plus néfastes que les politiques. Déjà largement combattus du temps de l'Empereur Commode ou du général De Gaulle, les politiques ne se sont servis de l'armée soit dans leur intérêt soit pour des économies. Rares sont les politiques à aimer les armées, à les choyer et à leur être reconnaissant. Je ne dirai pas que ce plan de réorganisation est une bêtise ou en est la preuve, je ne le connais pas en profondeur et n'ait pas assez de connaissance pour le juger.

Résumons:
83 unités supprimées et 33 déménagements:
-20 régiment-bataillons

-11 bases aériennes
-
1 bases navale.

Justification: ==> "s'adaper à la nouvelle donne géopolitique". Quant au budget,

il restera le même...38 milliard d'Euros, le deuxième de l'UE après le Royaumes-Unis.


Un plan qui va déplacer, voire même supprimer des unités et bases entières. Un bouleversement totales dû à un combat plus centré sur le terrorisme, la cybercriminalité et l'anticipation de crise. Une force de 15 000 hommes devra pouvoir être déployés rapidement dans le monde.

L'un des arguments, pas faux d'ailleurs est celui-ci: il ne sert à rien de posséder beaucoup de matériel si la moitié est hors service: "On projettera moins d'hommes, de bateaux et d'avions, mais avec du matériel en état de fonctionnement ; ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. C'est bien beau d'avoir douze voitures au garage si seules trois sont en état de rouler." (interview du général Jean-Vincent Brisset par le monde).

Justement, à propos de ce plan, je souhaite seulement dire, que le monde n'est pas encore assez stable pour pouvoir affirmer que nous ne vivrons plus de crises majeures en Europe et le budget ne changera pas ... pour l'instant ... faut-il rappeler réellement comment s'est déroulé le dénouement de la prise d'otage du "Ponant"

lundi, juillet 21, 2008

Les réforme des institutions ou ce que je retiens du débat.

Malheureusement, je n'ai pas assisté au débat entier, je n'ai suivi qu'à partir de l'interventiond'un sénateur communiste, dont je ne le cache pas, j'ai oublié le nom.

Justement et pourquoi pas commencer par ce sénateur. J'ai trouvé son intervention inutile. N'ayant levé les yeux pas plus de 4 fois, rivé sur la feuille, il commence par critiquer la Vème République en elle-même, pour évidemment enchaîner sur la réforme. Il évoque ensuite l'hyperprésidentialisation... oui un communiste qui dénonce une concentration des pouvoirs, effectivement, il existe toujours une grande différence entre les dires des communistes et la pratique communiste. Tout est dit, que cet homme ne m'apparut pas avoir la stature d'un chef d'Etat, je ne le vois que comme un politicien des plus communs...

Ensuite est arrivé notre Copé, notre ami M.Copé. Plus dynamique, très grand orateur. Son intervention a réveillé mon cerveau endormi par la précédente. M'opposant évidemment à cette réforme qui n'est pas celle qu'il faut, je fus néammoins admiratif devant l'intervention de M.Copé, un peu de dynamisme ne fait pas de mal dans ce lieu, dirons nous pour ne pas paraître vulgaire, de "personnes âgées". Il a trouvé les mots justes: "Le parlement n'intéresse pas le peuple'. Comment voulez-vous qu'une Assemblée qui se permet des augmentations d'indemnités et un Sénat où avoir 45 ans est considéré comme jeune, attire l'attention d'un peuple, qui plus est, bien plus occupé par les jumeaux d'Angelina Jolie? Evidemment, François Copé utilisé à son escient le sondage favorable à la réforme de l'IFOP... Encore faudrait-il que les intérrogés savent ce qu'il en advient de cette réforme ! !

Un petit article sans plus, simplement pour dire que encore une fois on a pas touché au problème. Qu'est ce qu'on s'en fiche de la distribution des pouvoirs. Le plus importants serait la réforme des administrations, qui passerait par:

- une réduction des effectifs
- une plus grande efficacité des services (6 mois pour envoyer des lettres recommandées)
- des salaires au mérite à tous les niveaux de hiérarchie.

Avant de finir, un petit mot, le nombre d'absent lors des interventions ne fut pas non plus négligeable...il faut croire que l'honneur est comme absente de ce Parlement.

mercredi, juillet 02, 2008

Quand le ministère de l'économie met en danger la laïcité.

Le ministère des finances vient de trouver une nouvelle occupation et une nouvelle question à résoudre: comment favoriser la finance islamique?

Il s'agit de développer les prêts selon les critères de la charia, pouvoir déposer son argent selon les règles de la charia. Je ne doute point de l'intérêt économique, mais je doute en revanche de l'intérêt moral de cette initiative.

Enfin bon, pour mieux comprend lisons un rapport du Sénat.

La finance islamique discutée au Sénat

La finance islamique était l’invitée du Sénat hier matin, à l’occasion de tables rondes organisées par la commission des finances du Sénat. Objectif : faire le point sur son développement mondial et son implantation en France. Bilan : des autorités et des acteurs conscients du retard de la France sur son voisin anglais mais déterminés ne pas rester hors jeu d’autant plus que le cadre juridique et fiscal français ne s’y oppose pas.

Hier matin, le jardin du Luxembourg avait bloqué ses pendules sur celles de La Mecque puisque des tables rondes sur La finance islamique étaient organisées par la commission des finances du Sénat. Orchestrées par son président, Jean Arthuis, elles ont réunies une dizaine intervenants du monde juridique, économique et bancaire dans la salle Médicis du palais du Luxembourg. Deux grands thèmes ont été développés. Le premier portait sur la finance islamique, son développement et son intégration au sein de la finance mondial. L’occasion de rappeler à tous la définition de la finance islamique. Celle-ci s’articule autour de cinq piliers, trois négatifs et deux positifs : le principe d’interdiction d’intérêt, le principe d’interdiction de l’incertitude et de la spéculation, le principe d’interdiction de secteurs illicites, le principe de partage des pertes et des profits et le principe « d’asset-backing » (adossement de tout financement à un actif tangible). La deuxième partie traitait des obstacles juridiques et fiscaux à l’implantation de cette finance alternative en France et développait l’exemple britannique, le pays européen montant en matière de finance islamique. En effet, « la finance islamique connaît aujourd’hui un développement important, et cette croissance suscite un vif intérêt, y compris en Europe » a estimé Jean Arthuis, en préambule à la discussion. Depuis les déplacements de la commission des finances au Moyen Orient et au Royaume-Uni en 2007, celle-ci a voulu ouvrir le débat pour « apprécier l’opportunité et les modalités pour la France de s’insérer sur ce marché en plein essor ». Fin 2007, on estimait ainsi à 700 milliards de dollar* le marché de la finance islamique, en prenant en compte les actifs hors bilan et les fonds conformes à la Charia – c’est à dire les prescriptions coraniques- soit un taux de croissance annuel moyen* variant entre 10 et 30% ces dix derniers années en fonction de la classe d’actifs. Ce marché recouvre essentiellement les pays du golf persique mais aussi ceux de l’Asie du sud est.

La Charia compatible avec le droit français

Les pays occidentaux ne sont pas en reste puisque la Grande-Bretagne propose déjà ce type de services depuis 2004. Gilles Saint-Marc, avocat d’affaires international, a insisté sur « la concurrence forte de la place de Londres », et sur « la poche de liquidité [que représente la finance islamique, ndrl] pour des marchés financiers occidentaux en crise. De plus, la finance islamique n’est pas quelque chose à la mode. Il y a de vrais principes sous-jacents et les cinq principes sur laquelle repose la Charia trouvent leurs pendants en droit français c’est-à-dire que le droit applicable en France est compatible avec la Charia ». Un point de vue partagé par le sénateur et maître de cérémonie, Jean Arthuis : « La finance islamique est diverse, elle se développe à vive allure. La communauté française bancaire est attentiste alors qu’il y a peu d’obstacles juridiques, sans doute juste quelques résistances fiscales. Mais il n’y a pas besoin de modifier le code monétaire et financier ».

Les musulmans de France, des clients potentiels ?

« Les musulmans de France, sont entre 5 et 6 millions, il s’agit de la plus grosse communauté islamique du monde occidental, mais ils n’ont pas accès aux produits conformes à la Charia » a constaté Anouar Hassoune, vice président de Moody’s, une agence de notation de crédit, de recherche et d’information financière pour les marchés de capitaux. Zoubeir Ben Terdeyet, directeur d’Isla Invest, société de conseil en finance islamique, a confirmé quant à lui une « demande énorme de la part de la population musulmane française. Les musulmans sont des consommateurs à part entière, avec un fort pouvoir d’achat. Parmi eux, beaucoup d’entrepreneurs qu’il faut encourager. La croissance est bridée à cause du manque de financement. Et si un musulman a le choix, il ira vers le financement islamique. Il serait dommage de perdre tout cette expertise vers les pays du Golf ». Les banques françaises se sont pourtant déjà lancées dans ce types de services, essentiellement dans les pays du golf, en témoignent la BNP- Paribas et la Société Générale, et « des banques étrangères ont déjà déposé des demandes d’agrément pour implanter en France des banques de détail [c’est-à-dire qui n’investissent pas, ses clients sont des particuliers ou des PME, ndrl] a rapporté Jean-François PONS, directeur des relations européennes et internationales de la fédération bancaire française (FBF) lors de son exposé. Un seul bémol à cette volonté commune d’aider au développement de la finance islamique en France : les divisions idéologiques internes à chaque religion. L’Islam ne fait pas exception malgré la présence d’un conseil de conformité à la charia qui doit valider le caractère islamique d’un produit financier ou d’une transaction financière. « La diversité d’écoles de pensées pourrait poser problème au développement d’un marché mondial » a expliqué maître Gilles Saint-Marc. Dans sa conclusion, le président de la commission des finances, Jean Arthuis, a soulevé l’aspect humain, effleuré au cours de la rencontre, où il était question surtout de « dimension éthique », en soulignant la possibilité pour la finance islamique d’être « un moyen d’assurer la parfaite intégration de la communauté musulmane française ». Il a également ajouté qu’il fallait « démontrer au-delà d’une volonté [de développer rapidement la finance islamique et de faire de Paris, une place susceptible de concurrencer Londres sur ce nouveau marché, ndrl], une capacité à réagir ».




Mais si la loi ne s'y oppose pas c'est formidable ! ! ! ! Faisons aussi une finance naturiste avec des banques naturistes....

mardi, juillet 01, 2008

Ce que coûte l'Union Européenne à la France.

Je ne m'attarderai pas sur les détails et les destinations du budget.

Globalement 60 milliards d'euros par an.

A noter, que le budget européen accorde 3.7 milliards d'aides à la Turquie pour l'aider à se réformer en vue de son adhésion . . . (il doit y avoir un malentendu sur ce point ! ! )

Source: Le salon Beige
Forum France Espoir

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